A retenir... |
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Source Vive au fil des jours... |
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Source Vive et la crise sanitaire |
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Depuis plus de 30 ans, l'association Source Vive accompagne les familles d'enfants atteints de cancer ou de leucémie de tout le nord de la région parisienne. Membre fondateur du Réseau d’Ile-de-France de cancérologie pédiatrique (RIFHOP), l'association travaille en lien avec tous les grands centres spécialisés ainsi qu'avec les hôpitaux de jour pédiatriques des centres hospitaliers de proximité de son territoire d'intervention (Pontoise, Eaubonne). Point focal de son action : la Maison d'accueil. Située à L'Isle-Adam (Val d'Oise), elle offre aux familles concernées un espace chaleureux et professionnel de 150 m2, ouvert un après-midi par week-end hors vacances scolaires et permettant la tenue simultanée d'activités diverses. Elle est animée par une équipe professionnelle (psychologue, art-thérapeute ou éducateur sportif), un binôme d’accueil parent ancien/bénévole, et 3 ou 4 bénévoles formés en rotation sur les 22 que compte l'association. Après avoir dans un premier temps été logée de 1990 à 2001 dans des préfabriqués face à l'école Camus (détruits depuis), la Maison d'accueil de Source Vive occupe désormais l'aile droite du "Château Camus" (la première école de L'Isle-Adam), dans des locaux de 150 m2, rénovés au début des années 2000 par la Ville sur les plans de l'association, et mis gracieusement par elle en 2002 à la disposition de Source Vive pour son action en faveur des familles d'enfant atteints de cancer ou de leucémie. Début mars 2020, la donne a changé. Après une première permanence (une quarantaine de personnes présentes), la décision a été prise de suspendre temporairement l'activité de la Maison d'accueil, d'autant plus que celle-ci recevait en partie des familles du sud de l'Oise, important cluster identifié en ce début de pandémie. Pour la première fois depuis 30 ans, Source Vive perdait son principal point d'appui. Mais il n'était pas question de cesser le soutien aux familles, et notamment le soutien psychologique aux enfants malades et à leurs proches. Elles furent donc immédiatement informées par mail, page Facebook et site Internet, de la situation, les psychologues se mettant à leur disposition pour des rendez-vous téléphoniques ou en visio-conférence. Dans le même temps, la réunion mensuelle de la Présidente avec l'équipe professionnelle se transformait en réunion téléphonique hebdomadaire. Dès la première, il fut décidé de proposer un palliatif aux activités de la Maison d'accueil à savoir des "tutoriels" sur WhatsApp conçus par l'art-thérapeute et l'éducateur sportif. Après le confinement Pendant le confinement, les familles étaient informées très régulièrement des activités suivies, ce qui a permis de maintenir un lien rendu encore plus important par l'isolement subi. Début juin, la Maison d'accueil a rouvert ses portes, pour des activités limitées à des consultations en présentiel (soutien psychologique) ou des ateliers individuels d'art-thérapie. Traditionnellement, la Maison d'accueil ferme ses portes durant les vacances scolaires. Le COVID a bouleversé cette organisation, puisque le soutien psychologique à distance et les ateliers WhatsApp ont fonctionné durant les vacances de Pâques et ensuite sans discontinuité. Enfin, exceptionnellement, le mois de juillet a été un mois de pleine activité.
Le jardin a vite pris un rôle prépondérant, et il est clairement heureux qu'il ait été clôturé par la Municipalité peu de temps avant le confinement : un travail de 4 années qui lui a permis de jouer son rôle à point nommé. Outre la participation très active des familles et bénévoles aux apports de plants (légumes, fruits et fleurs) pour le jardin, la mise en place d'un arrosage quotidien par rotation (la municipalité ayant établi un point d'eau) a permis que les bénévoles, y compris les plus récemment recrutés, puissent s'investir dans cette tâche régulière pendant l'été. En septembre, une réunion en "grand groupe" rassemblera l'ensemble des professionnels et des bénévoles, pour tirer les leçons de la crise sanitaire et déterminer les améliorations pouvant intervenir dans la pratique de l'association.
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